170. Oak and Ash and Thorn (COVER)
Adaptation d’un poème païen contemporain, Angleterre. Musique par Peter Bellamy (1976), texte par Rudyard Kipling (1906).
1. Of all the trees that grow so fair, Old Engerland to adorn, Greater are none beneath the Sun, Than Oak and Ash and Thorn. (Ref.) Sing Oak and Ash and Thorn, good Sirs All of a Midsummer’s morn! Surely we sing of no little thing, In Oak and Ash and Thorn! 2. Oak of the Clay lived many a day, Or ever Aeneas began; Ash of the Loam was a lady at home, When Brut was an outlaw man; 3. Thorn of the Down saw New Troy Town From which was London born; Witness hereby the ancientry Of Oak and Ash and Thorn! (Ref.) 4. Yew that is old in churchyard mould, He breedeth a mighty bow; Alder for shoes do wise men choose, And beech for cups also. 5. But when ye have killed, and your bowl is spilled, Your shoes are clean outworn, Back ye must speed for all that ye need, To Oak and Ash and Thorn! (Ref.) 6. Ellum she hateth mankind, and waiteth Till every gust be laid, To drop a limb on the head of him That anyway trusts her shade: 7. But whether a lad be sober or sad, Or mellow with ale from the horn, He’ll take no wrong when he lieth along ’Neath Oak and Ash and Thorn! (Ref.) 8. Oh, do not tell the Priest our plight, Or he would call it a sin; But—we have been out in the woods all night, A-conjuring Summer in! 9. And we bring you news by word of mouth— Good news for cattle and corn — Now is the Sun come up from the South, With Oak and Ash and Thorn! (Ref.) (Final.) Sing Oak and Ash and Thorn, good Sirs All of a Midsummer’s morn! England shall bide till Judgement Tide, By Oak and Ash and Thorn!
Traduction en français:
De tous les arbres qui poussent si joliment
Pour orner la vieille Angleterre
Aucuns ne sont plus majestueux, sous le soleil,
Que le chêne, le frêne, et l’acacia (1).
Chantez: chêne, et frêne, et acacia, mes bons messieurs,
Durant tout un matin de la mi-été
C’est sûr, ce n’est pas une petite chose, que de chanter
Sur le chêne, le frêne, et l’acacia.
Le chêne de l’argile a vécu bien des jours
Ou quand Énée (2) commença
Le frêne du terreau était une dame chez elle
Quand Brutus était un hors-la-loi
L’acacia de la colline a vu la Nouvelle Troie
De laquelle Londres est née (3)
Remarquez, par cela, l’ancienneté
Du chêne, du frêne et de l’acacia.
L’if du cimetière, qui est vieux
Engendre un puissant arc
L’aulne, pour les chaussures, est choisi par les sages
Et le hêtre pour les bols aussi
Mais quand tu as tué, et que ton bol est renversé,
Que tes chaussures sont clairement usées,
Tu dois vite retourner, pour tout ce dont tu as besoin
Au chêne, au frêne, et à l’acacia.
L’orme déteste l’humanité, et attend
Que chaque rafale s’abatte
Pour lâcher une grosse branche sur celui
Qui ose quand même s’y abriter
Mais qu’un gars soit sobre, ou triste,
Ou ramolli par la bière bue à la corne (4)
Il ne commettra pas d’erreur, lorsqu’il se couche
Sous le chêne, le frêne, ou l’acacia.
Oh, ne raconte pas au prêtre notre engagement
Ou il l’appellerait un péché
Mais nous avons été dehors, dans les bois, toute la nuit
À évoquer l’été
Et nous vous apportons des nouvelles, de bouche à oreille
De bonnes nouvelles pour le bétail et le grain
Désormais, le soleil est arrivé du Sud
Avec le chêne, le frêne et l’acacia.
Chantez: chêne, et frêne, et acacia, mes bons messieurs,
Durant tout un matin de la mi-été
L’Angleterre durera jusqu’à la marée du jugement
Aux côtés du chêne, du frêne, et de l’acacia.
(1) Ces 3 arbres sont cités dans une ballade anglaise du IXe siècle « Glasgerion » et apparaissent aussi dans des textes plus récents.
(2) Héros de la mythologie grecque.
(3) Un livre de Geoffrey of Monmouth raconte que le troyen Brutus, descendant d’Énée, a fondé une ville nommée Nouvelle Troie, qui est devenue Londres.
(4) Anciennement, la bière servie dans des cornes était une marque de haut statut.
Source: https://genius.com/21644721