133. The Foggy Dew

Ballade traditionnelle, Irlande. Par Charles O’Neill (1887–1963).

1.
It was down a glen one Easter morn,
To a city fair rode I,
There Ireland's lines of marching men,
In squadrons passed me by.
No pipes did hum, and no battle drum,
Did sound its dread tattoo,
But the Angelus Bell o'er the Liffey's {/leffee/} swell,
Rang out in the foggy dew.

2.
Right proudly high over Dublin Town,
We hung out the flag of war,
For 'twas better to die 'neath an Irish sky,
Than at Suvla or Sud-El-Bar,
And from the plains of Royal Meath,
Strong men came hurrying through,
While Brita_nnia's sons, with their long range guns,
Sailed in by the foggy dew.

3.
It was England bade our wild geese go,
That "small nations might be free",
But their lonely graves are by Suvla's waves,
Or the fringe of the grey North Sea.
Oh, had they died by Pearse's side,
Or fought with Valera true,
Their graves we'd keep where the Fenians sleep,
'Neath the hills of the foggy dew.

4.
The bravest fell, and the solemn bell,
Rang mournfully and clear,
For those who died that Eastertide,
In the springtime of the year,
And the world did gaze, in deep amaze,
At those fearless men, and true,
Who bore the fight that freedom's light,
Might shine through the foggy dew.

5.
Back to the glen I rode again
And my heart with grief was sore.
For I parted with those valiant men
I never will see no more.
And to and fro in my dreams I will go
I'll kneel and I'll pray for you,
For slavery fled, ye rebel dead, 
When ye fell 'neath the foggy dew.

Traduction en français:

1.
C’était dans une vallée, un matin de Pâques
J’allais à cheval à la foire d’une ville
Là, des lignes de soldats d’Irlande
En escadrons, me passèrent à côté
Aucun cuivre ne jouait, ni aucun tambour de bataille
Ne faisait sonner son tatouage redoutable
Mais la cloche de l’Angélus, au-delà de la houle de la rivière Liffey
Sonnait au loin dans la rosée brumeuse

2.
Là, fièrement au-dessus de la ville de Dublin
Nous levâmes le drapeau de la guerre
Car il était mieux de mourir sous un ciel irlandais
Plutôt qu’à Souvla ou Soud-El-Bar
Et depuis les plaines de Royal Meath
Des hommes forts se pressèrent
Pendant que les enfants de Britannia, avec leurs fusils à longue portée
Naviguèrent dans la rosée brumeuse

3.
C’est l’Angleterre qui avait demandé à nos oies sauvages de partir,
Que les petites nations pourraient être libres
Mais leurs tombes isolées sont auprès des vagues de Souvla
Ou de la frange de la grise Mer du Nord
Oh, s’ils étaient morts aux côtés de Pearse
Ou s’ils avaient combattu avec Valera, pour de vrai
Nous aurions gardé leurs tombes là où dorment les Fenians
Au milieu des collines de la rosée brumeuse

4.
Les plus braves tombèrent, et la cloche solennelle
Sonna tristement et clairement
Pour ceux qui moururent durant ce Pâques
Au printemps de l’année
Et le monde regarda, avec stupéfaction
Ces hommes sans peur, et vrais
Qui supportèrent le combat pour que la lumière de la liberté
Puisse briller à travers la rosée brumeuse

5.
De retour dans la vallée, je me rendis à cheval
Et mon coeur était douloureux de chagrin
Car j’étais séparé de ces vaillants hommes
Que je ne verrai plus jamais
Et de long en large, dans mes rêves, j’irai
Je m’agenouillerai et je prierai pour vous
Pour l’esclavage fui, vous les rebelles morts
Lorsque vous tombâtes au milieu de la rosée brumeuse.

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