Chanson à texte d’héroïque-fantaisie, par Lucius Arkay (2021).
1. Je n'suis plus qu'un paria Sur tous les chemins du monde D'un monde tout renfermé Où seuls on laisse passer les pucés Mais moi, je ne suis pas d'ces gens là J'me gratte de ces puces immondes 2. Ni piqué, ni masqué, Jamais j'n'ai eu une tige dans le nez Partout là où je vais On me lance des regards mauvais Amie, je ne peux point t'emmener Boire un café, car la porte m'est fermée (Ref.) Ch'uis plus qu'un pauvre diable Dans un monde qui m'accable Je n'ai pas de vaccin Mais j'ai des vrais fruits dans mon jardin Ils goûtent comme jamais tu n'as goûté À ton palais, un goût de liberté Ch'uis plus qu'un gitan blanc Au milieu d'une mer de noirs J'suis plus qu'un salopard Qui n'a plus ses entrées nulle part Mais moi, j'ai de l'amour à donner Et puis du vrai, pas du prêt-à-aimer 3. Pour tous ces taverniers Qu'on a fait injustement fermer J'avais de l'amitié Lorsqu'ils furent chez eux emprisonnés Mais là, tous ces gueux peuvent crever Pour me maudire, ils sont bien les premiers 4. Il n'est plus tavernier Ni marchand dans toute la contrée Qui me laisse acheter Un poireau sans ma face cacher Je troque au marché noir du quartier Dans un sous-sol bien loin des policiers (Ref.) 5. Et un jour arriva Où à force d'être vraiment las De ces bouches qui mentent En public, j'ai poussé la gueulante Alors, une grenouille de bureau D'un clic a mis tous mes comptes à zéro 6. Je n'peux plus acheter Je n'fais plus partie du monde Ce monde peut crever Son âme est nauséabonde Pourquoi continuer à jouer Avec leurs règles moribondes ? (Ref.) 7. Amie, me suivras-tu Loin des traces de freinage Des moteurs, des tordus, Et des enfantillages, La vie pourra te paraître ardue, Mais l'enjeu en vaudra l'ouvrage. 8. (Répétition du 1.) Je n'suis plus qu'un paria Sur tous les chemins du monde D'un monde tout renfermé Où seuls on laisse passer les pucés Mais moi, je ne suis pas d'ces gens là J'me gratte de ces puces immondes (Final.) Ch'uis plus qu'un pauvre diable Dans un monde qui m'accable Je n'ai pas de vaccin Mais j'ai des vrais fruits dans mon jardin Ils goûtent comme jamais tu n'as goûté À ton palais, un goût de liberté Ch'uis plus qu'un gitan blanc Au milieu d'une mer de noirs J'suis plus qu'un salopard Qui n'a plus ses entrées nulle part Mais moi, j'ai de l'amour à donner Et puis du vrai, pas du prêt-à-aimer